1ère victoire du 15 du Parlement en terres Mildiouses
Temps : Canadoux.
Arbitre : Jacques magna (Nïmes)
Recette : Lasagnes à la Cri-Cri
Score Mildioux : zéro.
Score XV du Parlement : 6… essais
Ils sont 16, les Mildioux, c’est mieux que les 14 du match précédent face aux consuls, mais ce n’est pas encore la foule des grands soirs. Face à eux : 22 parlementaires pas vraiment venus pour parlementer… motivés comme jamais, affûtés, écumant d’une envie de victoire inextinguible…
Inextinguible : du latin Inextinguibilus, qui veut dire impossible à éteindre, exemple : « ressers-moi donc un demi Christophe, j’ai une soif inextinguible » ou alors « Je sais pas ce qu’il a Jean-Mi, il est inextinguible ce soir… » ou encore « Pascal Genty lancé au ras sur n’importe quel sujet de conversation, il est inextinguible ».
Bref, Ce soir là nous jouâmes en infériorité numérique et en plus les Parlementaires usèrent de l’effet de surprise avec de nouvelles règles instaurées pour l’occasion en vue d’un prochain tournoi… Deux règles nouvelles que nous acceptâmes de bonne grâce, pour être agréables à nos hôtes :
- les coups de pieds à suivre étaient autorisés hors des 22m.
- Interdiction de faire plus de 10 mètres balle en mains et donc obligation de donner son ballon ou de botter.
J’aime autant vous dire que les Mildioux n’eurent pas de mal à appliquer la règle 2.
En revanche pour les coups de pieds, il a fallu attendre la fin de la première mi-temps pour que tous les Mildioux intègrent la nouvelle donne. En effet sur les 6 essais du XV du parlement 2 furent très judicieusement pointés suite à un coup de pied, de nez. Autre sujet d’inquiétude pour les Mildioux, la recherche d’une charnière stable qui depuis la retraite dorée de Bijou, peine à s’imposer.
Enfin la continuité-du-soutien-dans-la-durée, reste, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, perfectible. Sans doute devrions nous essayer quelques lancements de jeu à l’entraînement et limiter le système du « gratte poule » qui hache le jeu. Cela posé, les touches furent satisfaisantes dans l’ensemble, bien peu de balles perdues pour Mika et moi-même ; chapeau aux souteneurs Michel, Franck, Yahn et Philippe. 6 essais à 0, le score semble dur, mais le match ne fut pas désastreux du tout, je l’ai même trouvé plaisant par son intensité et je ne suis pas le seul car les 1er et 3ème 1/3temps furent l’occasion de longues mais infructueuses dominations territoriales des Mildioux.
Le match fut par moment acharné, mais comme toujours avec l’assemblée d’une parfaite correction. Nous avons affaire à des gens de confiance, ce qui ne va pas toujours de soi, même en folklos et en plus qui viennent avec un arbitre des plus affables.
Je dois donc ici leur rendre hommage et me réjouir de la montée puissance de l’assemblée nationale, après tout n’est-ce pas ce que l’on peut souhaiter de mieux à une démocratie à l’approche d’élections décisives ? Par ailleurs ce 6 à 0 ne doit pas faire oublier que les Mildioux ne baissèrent jamais les bras, à l’image de Titi et Olive, auteurs de superbes plaquages en merisier d’époque ou d’un Bibige hyperactif au point d’intriguer ses adversaires, voire d’effrayer ses partenaires de ligne, tel Persouille qui crut un instant que l’heure de la vengeance de Bibige avait sonnée !
Il faut vous dire que lors de notre week-end de ski, Bibige avait parfois mal vécu les imperceptibles petits ronflements de bonheur émis de Persouille lorsque celui-ci s’endormait comme un bienheureux, tétouillant voluptueusement son premier maillot d’arbitre en jersey dont il se sert de doudou. Autre péripétie du match, je tiens ici à te rassurer ami lecteur mon frère (et surtout toi aussi chère lectrice) : je me suis parfaitement remis du choc frontal, frontal, tal, tal, tal, tal, tal… suite à la pénalité jouée à la main par le XV du parlement…
Tout va bien : j’ai repris mes escrimes, je n’ai plus de trous de pétoire, et surtout j’ai un emmenthal de fer pour disputer notre prochain patch ! Conclusion, physiquement nous tenons, alors même que nous sommes peu à tourner…
Il suffirait de deux ou trois excités de plus et quelques initiatives de lancement de jeu au près comme on dit et nous serions ingérables. La troisième mi-temps fut l’occasion de revoir Marie-Hélène s’activant avec CriCri, Bibige et Stéphane Maudhuit derrière le bar et en cuisine…
Une activité débordante qui contrastait avec l’ambiance paisible et débonnaire qui règnait en salle. Chacun racontant, évoquant, refaisant le monde…
Après les lasagnes de Cricri, nous fîmes la connaissance d’un Pascal de l’assemblée dont l’entreprise travailla en son temps avec Sylvain, prouvant par là que le monde est parfois presque aussi petit que certains verres, passée une certaine heure. Ce soir-là Stephane, Bibige, Olive, Jean-No et Jean-Michel discutèrent longtemps politique de la ville, longtemps… et comme souvent dans ces cas là, les pensées fulgurantes jaillissent, ce qui nous amène tout naturellement à la phrase du jour…
La phrase du jour :
Je croyais que c’était plus fort le Canadou, moi. (Jean-Michel, après avoir bu un verre de Canadou)