26 novembre 2004 Mildioux v.s. Béti Bixtcor 1ère victoire Mildiouse de la saison ! Temps : ça commence à fraîchir pour nos vieux os. Arbitres : Laurent Stouvenel, du comité de « faut pas faire chier Gérard Lambert quand y répare sa Mobylette », puis son homologue de Brétigny SCORE Mildioux : 7 (selon l´agence Tass) 6 (selon Reuther) SCORE Brétigny : 2 essais. A mesure que le vestiaire N°V (V comme Visiteurs) s´emplissait des quelque 25 Joueurs de Béti Bixtcor, nos 18 vaillants Mildioux serraient les rangs et les fesses dans leur aire d´échauffement…
Et pour cause, en ce frileux vendredi 26 novembre 2004, quelques-uns parmi nos plus illustres sociétaires (les Phiphi, Sergio, Petit Louis, Gégé et Jean Passe) avaient été retenus par des obligations protocolaires diverses et plus ou moins subies (voire subites et je suis poli)…
Pas de problème, Les Baraise grands-pères, grands-mères, fils et p´tit fils étaient là avec leurs encouragements et leur pharmacopée, Gégé n´avait pris « que » son fidèle sac à maillots (propres svp) mais il était à nos côtés ; et bien sûr notre public chiroquois nous réchauffentaEt il fallait bien, car les « ceusses » de Brétigny n´étaient pas précisément venus à si nombreux, pour se contenter d´une balade de santé. Robuste mais correcte, la première période fut incertaine : l´occupation territoriale des Mildioux peu prolifique en essais fut prise en défaut par Brétigny, plus réaliste et incisive : si bien qu´après un premier essai Mildiou nos visiteurs répliquèrent 2 fois avant la fin de la première mi-temps. Son effectif généreux (tout à son honneur) permit à Brétigny de faire tourner ses joueurs, surtout devant ; tout le monde tournait, même les arbitres !
Car après un léger différend d´appréciation sur la façon de nuancer l´alinéa 4, du paragraphe 28 du règlement du jeu de rugby (Chez Dalloz), Lolo Stouvenel, notre arbitre patenté, décida d´un commun accord avec lui-même de céder généreusement son instrument à un confrère d´en face qui ne demandait manifestement pas mieux que de continuer l´office de l´homme en noir, (sans qu´on ne constate d´ailleurs de grosses différences d´interprétation du jeu). Est-ce le turn-over (comme on dit dans les DRH) qui joua des tours à Brétigny ? Les courses façon téquila-rapido de Martial, d´Eric ou de Stéphane (un petit nouveau qui inaugure sa première cap par un essai dans un couloir de serpent) Est-ce l´esprit de corps Mildioux qui cimenta et l´énergie des nouveaux entrants (Nicolas, Yann,…), et des « grands débutants » (Gilles, Stéphane…), et des cadres (Alain, Grand Michel, Bijou, Paulo) ?
Est-ce le souvenir de notre match aller perdu, 2 ans auparavant à Brétigny (avec 6 semaines de plâtre pour mézigue) ? En un mot commençant : qu´est-ce qui fit ensuite tourner le sort de la partie ? Va savoir… ce que je sais c´est que les piges des quelques seniors en fin de partie ne changèrent rien à la donne : les Mildioux avaient décidé de ne rien lâcher ce soir-là et ils finirent par offrir à leur public chéri leur première victoire nette de la saison.
Et pour moi, pas de doute, c´est bien une solidarité retrouvée qui paya et j´en veux pour preuve cet essai qui vint conclure entre les barres les furieux coups de boutoirs de Franck de Jean-Mimi relayés par les « gros ». Et aussi je me souviens des déroulés impressionnants des avants de Brétigny qui se heurtèrent à une ténacité dans la plus pure tradition morpionne que j´affectionne.
Bref, Tout le monde a été solidaire toucha le ballon ou du moins le fit avancer… à la fin des 2 fois 40 minutes cet esprit de corps perdura jusque derrière le bar avec Eric et Christian à la baguette… Jusque devant le bar aussi, jusqu´aux tréfonds des gosiers Bixtcor qui chantèrent très fort très bien et très tard et se tinrent particulièrement bien à table…
Jusqu´à la cuisine, puis le service et la plonge où Marie Hélène mena son petit monde, on sentit cette entraide… jusqu´au ménage final qui permit à Jean-Luc Beney et Daniel Soupene de se dépenser et de compenser leur absence sur la feuille de match (à leurcorps défendant) . Tout cela pour te dire lecteur mon frère, qu´au-delà du gain du match, les Mildioux ont retrouvé ce soir-là le goût de s´encourager, un réflexe qui avait été quelque peu oublié lors du dernier match.
La 3ème période fut donc heureuse, à la fois apaisée et rigolarde pour tout le monde, on ne déplorait aucun blessé, la seule victime en ce 26 novembre, fut cette innocente blanquette de veau immolée sur l´autel de la bien-vivance qui fit les frais de la consciencieuse gourmandise de près de 50 convives !
Et pour couronner le tout, nous apprîmes ce soir-là que nous étions maintenant membres de l´UFAR ce qui nous gratifia d´un speech assez calamiteux de votre serviteur, heureusement les « officiels » étaient venus avec 2 ballons offerts par l´Union en guise de cadeau de bienvenue.
Un beau match engagé, on ne pouvait pas rêver mieux comme entrée au sein de l´UFAR. En parlant de rêves, j´en fis quelques-uns d´un peu lourds, après le rituel Jack Daniel´s de 4 heures du mat´ en compagnie de Franck (qui ne dormit pas) de Jean-Mimi (qui fut très lyrique) et de Jean-Luc Beney (qui ronfla en fa mineur).
La phrase codée du jour :
« le Casque du N°3 ne passe pas en machine…
je répète : le casque du N°3 ne passe pas en machine »