Arbitre : production locale
Recette : Tartiflette
Marcoussis : 2 essais.
Mildioux & Consuls : 5 essais
Le rugby folklo est un faux ami. Contrairement aux apparences, le rugby folklo n’est pas évident. L’association des 2 mots ne va d’ailleurs pas de soi. Dans ce jeu de lutte, de courses et de chocs, comment garder et l’humeur et l’humour, la bonne distance et la hauteur de vue pour jouer « dans l’esprit ».
Pas toujours facile en effet de trouver un vrai adversaire folklo. Alchimie complexe. Eh bien, figurez-vous qu’avec les Vieilles Semelles, le rugby Folklo c’est tout ce qu’il y a de plus simple. Mildioux et Vieilles Semelles s’apprécient depuis de longues années et ont toujours autant de plaisirs à jouer ensemble. Il fallait que ce soit dit. Ce vendredi 27, ne fit pas exception : le match face aux vieilles semelles s’annonçait et se passa bien. Comme une évidence. Le stade de Villarceau qui nous accueillait, présentant en plus l’avantage d’offrir tout le charme des Préalpes, à 2 pas de la Vallée de Chevreuse.
Avec le pré de Mumbles au pays de Galles, c’est en effet un de ces terrains de rugby où l’on a l’agréable sensation de jouer à flanc de coteaux : ce qui n’était pas pour déplaire au plus œnologue d’entre nous, j’ai nommé Olivier, qui était de grand retour en match ce soir là, après une trop longue blessure.
Au chapitre des retours on eut le plaisir de revoir Benoît Kayser en short et en forme et l’inénarrable Persouille qui prit le poste d’arrière. Nos compères Consuls avaient répondus présents avec l’allant qui les caractérisent. Une fois n’est pas coutume, Jean Pat’, senior et pompier de son état nous prêta main forte.
Les Genty Père & Fils, les frères Pillon, Thierry, Eric, Mika et les autres s’étaient donné le mot, si bien que l’absence des Gilles, Titi et autre Jojo (bien que cruelle) ne nous pénalisa pas le moins du monde. Du jeu, du jus beaucoup de bonnes intentions firent danser le ballon de mains en mains, de loin en loin, de part et d’autre. Des courses un peu dans tous les sens, mais au fond une grande cohérence : s’amuser.
Dans cette joyeuse effervescence, les Mildioux prirent l’avantage mine de rien je t’embrouille. Si bien que doucement, nos hôtes Vieilles Semelles, même s’ils n’étaient jamais vraiment surpassés, étaient toujours à devoir courir après le score. Mais à vrai dire personne ne se souciait vraiment du score… Marcoussis répliqua par deux fois.
La première, magnifiquement par un essai collectif d’avants, qui laissa les Mildioux qui sur le cul, qui sur les genoux. Et en parlant de genou, on déplora par la suite la blessure d’un autre « Gallois » : Eric Blachère qui doit passer un IRM cette semaine. Cette blessure n’avait rien à voir avec l’essai, mais c’était juste pour faire une habile transition avec le mot genou. La seconde fois où nos Les Vieilles Semelles marquèrent, « on » ne vit ne que leurs semelles justement. Suite à un relais décisif où un Marcoussien mystifia littéralement les Mildioux.
Ne protestez pas les Mildioux, idéalement placé que j’étais, j’ai tout vu grâce au dénivelé du terrain, et il n’y a pas de quoi être fiers croyez-moi. On s’est bien amusés sur le terrain, mais au coup de sifflet final, on était tous contents d’avoir fini. Haie d’honneur, congratulation, respect mutuel. La troisième période nous tendait les bras : après une petite balade dans Marcoussis égayé par le carnaval, nous gagnâmes le club house.
Il y eut des rires, une tartiflette, des gendarmes en goguettes venus en voisin saluer Thierry, il y eut Paulosevré de sifflet qui entonna ses oiseaux gazouillant au printemps, on retrouva Persouille, il y eut Mexico, Grand Michel tel qu’en lui-même évoquant, et ça chanta faux et ça parla vrai et ça finit tard, mais pas trop. Mais un peu beaucoup quand même pour quelqu’un comme moi.
Car le lendemain avec Toni, Bijou, Daniel, Gégé et les autres, j’aidai un certain Phiphi Piton à déménager et à se relocaliser quelque part du côté de Chilly… Eh oui, Phiphi rentre au bercail et c’est un scoop Mildioux.com.
La phrase du jour :
« C’est dommage, ma passe en cloche elle était bien, mais en fait non,
mais sinon y’avait essai ?. » Persouille