Il est 5 h 45 ce samedi 6 novembre et nous fermons le Club House du RCC avec la satisfaction des tâches ménagères accomplies.
Les lèvres gercées de rigolades et de palabres, les mains fripées par la vaisselle, nous regagnons respectivement nos pénates, Jean-Phi et votre serviteur.
Un peu vers les 4 heures du même matin bien sonnées, les derniers convives, dont nous tairons les noms pour des raisons évidentes de confidentialité sportive et familiale, se séparaient à regret. Qui dira combien il est difficile de se quitter après avoir refait le monde à grands cris et moult levées de coude ?
Qui chantera la joie qui étreint, aux évocations de Jean-Noël remontant comme autant de fines bulles d’une bonne bière ?
Quelques sociétaires de l’équipe de Ballainvilliers nous avaient même fait un brin de conduite jusque vers le bout de la nuit. Il faut dire de re-chef que les agapes Mildiouses, ordonnées de mains de maître par le vibrionnant Christophe Moulin, assisté de sa digne progéniture, avaient fait leur œuvre. Une grosse quarantaine de panses copieusement flattées, voire un peu plus de gosiers gaiement humectés et du coup, la bonne humeur était bruyamment de mise.
Elle avait même chauffé l’atmosphère au point que certains attablés endiablés, dont nous tairons les noms pour des raisons familiales non moins évidente, eurent tendance à se dévêtir subitement et un peu plus que de raison, compte tenu de la saison.
Nous mettrons ces désordres thermiques sur le compte du passage récent à l’heure d’hiver, mais plus sûrement d’un match qui avait fin préparé les esprits à la franche déconnade.